Depuis son revers à Guédiawaye face à Ameth Aidara lors des élections locales, Aliou Sall se fait discret. L’homme évoque un retrait provisoire de la vie politique. « Je le reconnais et je l’assume, affirme-t-il à nos confrères de Jeune Afrique. Je n’ai pas abandonné le militantisme mais je ne vis pas de la politique. Je consacre désormais plus de temps à ma nouvelle activité, c’est tout. Par contre, je reste le coordinateur de l’Alliance pour la République (APR) et de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à Guédiawaye. »
La nouvelle activité en question, c’est l’éducation. « Je possède une société d’investissement qui est désormais actionnaire à 100 % d’un complexe scolaire à Sangalkam, dans la banlieue de Dakar. Nous avons débuté en octobre 2020 avec 200 élèves. Cette année, il y en a 1 110, de la maternelle à la terminale », confie-t-il. Ce cours privé a été baptisé « Amadu et Kumba », les prénoms de ses parents.
Une deuxième entité vient compléter le tableau de sa nouvelle vie : EMIA, Université africaine des sciences et technologies. « C’est un institut de formation que j’ai repris à un ami durant la crise due au Covid-19, en 2020, car celui-ci rencontrait alors des difficultés. J’essaie aujourd’hui de le réorienter vers les métiers des sciences et technologies. Notamment l’agronomie, l’informatique décisionnelle, le génie civil et, bientôt, l’électrotechnique, les énergies renouvelables ou encore les métiers de la mécanique et de l’industrie. »
Son objectif, indique-t-il à nos confrères, c’est d’avoir un institut doté d’un équipement de haut niveau, processus qui est encore en cours d’achèvement : « D’ores et déjà, nous disposons de deux labos : l’un de biochimie, l’autre d’informatique. Sans compter un terrain d’application pour les étudiants en génie civil. Cet effort se poursuivra l’année prochaine avec un labo électrotech. »
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