« Entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, il faut un coupable, donc le procès est inévitable. Si vraiment Ousmane Sonko n’a rien à se reprocher, il ne doit pas refuser la confrontation, ce qu’il a toujours fait. On dirait qu’il minimise la fille, qu’il la snobe. Mais le peuple a besoin d’être édifié », a-t-il souligné à Dj Boub’s.
Situer les responsabilités
A l’en croire, « si la fille n’a pas dit la vérité, il faut qu’elle réponde à la justice, de ces morts à cause d’elle. Si c’est Ousmane Sonko qui ne dit pas la vérité, il faut aussi que justice se fasse. Pour qu’on puisse situer les responsabilités », a-t-il analysé.
Sortie des médias français
Selon le journaliste, « Ousmane Sonko a été secoué, voire même ébranlé par les sorties des médias français que sont « Le Monde », « Rfi », « Jeune Afrique » et même « Figaro ». Si tel n’était pas le cas, il n’aurait pas accepté ce qu’il a toujours refusé, c’est-à-dire d’avoir une interaction avec les journalistes, de répondre à leurs questions. Alors, qu’il a toujours lu des communiqués et partir. Pourtant à un moment donné, certains médias français le prenaient comme l’emblème de l’opposition au Sénégal. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? », s’est-il interrogé.
Le procès, une respiration de la démocratie
« Pour une bonne respiration de la démocratie, il faut tenir ce procès et qu’Ousmane Sonko accepte de s’y soumettre. Encore une fois, s’il n’a rien à se reprocher, il devra s’expliquer devant la barre comme du reste aussi, Adji Sarr. Ce sera un procès de sexe, ce qui est assez gênant pour le leader de Pastef, mais pour rendre une copie blanche, il faudra s’expliquer », a-t-il dit.
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