Les proches de Fulbert Sambou et de Didier Badji ont fait face à la presse ce mardi pour encore réclamer que la lumière soit faite sur la disparition des deux hommes de tenue.
«Ce que je demande au nom du comité de gestion de crise, c’est que la lumière puisse être faite. Aujourd’hui nous fondons espoir pour que les nouvelles autorités puissent nous édifier sur ce qui s’est passé», a indiqué de Alain Diédhiou du comité de crise.
Lui et des ressortissants des îles Bliss-kassa, qui étaient face à la presse ce mardi au siège de Amnesty Sénégal, déclarent que leurs interrogations restent toujours intactes. Ils veulent savoir ce qui a ôté la vie aux deux agents.
«Nous avons donné à l’Etat du Sénégal des enfants qui étaient en service dans l’armée (le renseignement) et dans la gendarmerie. Aujourd’hui ils disparaissent jusqu’à présent c’est l’omerta. Et c’est un silence qui blesse, nous sommes meurtris», fustige M. Diédhiou.
Il a aussi fustigé les propos de Ismaila Madior Fall, ancien ministre de la Justice, selon qui l’affaire Fulbert Sambou et Didier badji est couverte par la loi d’amnistie.