Lundi dernier, le communicateur traditionnel connu sous le nom de M. Mbaye a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de Pikine-Guédiawaye. Les charges retenues contre lui sont les actes contre-nature et les viols multiples avec violence sur un mineur de moins de 15 ans. Ces accusations font suite à des allégations selon lesquelles il aurait abusé sexuellement à plusieurs reprises d’un garçon de 13 ans du nom de M. Diallo, ces actes présumés se seraient déroulés dans son bureau au complexe culturel Léopold Senghor de Pikine.
Face aux enquêteurs, M. Mbaye a vigoureusement nié les accusations, déclarant que c’était un complot visant à ternir sa réputation. Il a expliqué que les jeunes garçons, y compris M. Diallo, le fréquentaient au complexe culturel et venaient discuter avec lui, et qu’il leur donnait de l’argent, entre 500 F CFA et 1000 F CFA.
Néanmoins, les éléments de l’enquête semblent peser contre lui. La victime présumée a décrit les lieux de l’incident, y compris le bureau au deuxième étage du complexe, où il a mentionné que les abus se sont produits. Il a également fourni des détails sur la nature de l’agression, y compris la façon dont M. Mbaye se serait déshabillé devant lui avant de commettre l’acte.
Les enquêteurs ont découvert un morceau de tissu présumément utilisé pour attacher les mains du garçon, un tee-shirt qui aurait servi de bâillon, ainsi que des comprimés aphrodisiaques. M. Mbaye a déclaré qu’il utilisait ces comprimés pour augmenter sa puissance sexuelle.
De plus, l’examen médical du garçon de 13 ans a révélé des déchirures anales anciennes, qui semblent être le résultat de rapports sexuels anaux. Selon une source, il est clair que quelque chose de solide a pénétré l’anus de l’adolescent.
Il convient également de noter que M. Mbaye a été impliqué dans une affaire similaire en 2016, bien qu’il ait échappé à des poursuites à l’époque.
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