Il y a du neuf dans l’enquête sur le Boeing 737 de Transair sorti de piste à l’AIBD.
Durant la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mai 2024, un avion de Transair a réalisé une sortie de piste de plusieurs dizaines de mètres lors de sa phase d’atterrissage. L’incident grave a entrainé des dégâts matériels et un blessé (le pilote). 20 jours exactement après le crash du vol HC 301 affrété par Air Sénégal en partance pour Bamako, l’enquête avance.
Sous la houlette du Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) de la sécurité de l’aviation civile, les choses commencent à bouger du côté de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Après l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur l’incident survenu le jeudi 9 mai 2024, des éléments nouveaux viennent d’être notés dans cette affaire. D’après des sources de L’Observateur, des experts américains ont débarqué, la semaine dernière, à l’aéroport pour se rendre sur le lieu de l’accident. Ils y ont été précédés par les enquêteurs du Bea dirigés par le Sénégalais Mamadou Gningue.
Et après un entretien sur le terrain avec leurs collègues sénégalais, les experts américains ont ramassé sur place quelques éléments de l’avion. Les enquêteurs du Bea leur ont également remis les boîtes noires (enregistreurs de vol) devant servir à déterminer les causes réelles du crash, après un diagnostic approfondi des pièces à conviction qui sera, selon les explications de notre source, effectué à l’Etranger dans les mois à venir.
« Seul le résultat du diagnostic de ces pièces maîtresses ramassées sur le lieu du crash par les experts américains, peuvent faire jaillir la lumière sur cet accident de l’avion HC 301. Et non une personne. Même si celle-ci était présente sur les lieux au moment du crash. Désormais, «la parole» est aux engins de cet avion de Transair affrété par Air Sénégal et qui devait transporter les 79 passagers en partance pour Bamako. D’ailleurs, après les premiers constats et l’audition des personnes impliquées directement et indirectement dans cette catastrophe, nous allons prendre notre mal en patience. En attendant le retour, dans les prochains mois, des conclusions de ces experts américains », précise une sources de L’OBS.