Un policier en détachement à la Gare des Baux Maraîchers de Pikine devra se montrer convaincant pour sortir indemne de cette histoire de viol sur mineure dans laquelle il est empêtré. Une fille de 16 ans, P. B, l’accuse d’avoir abusé d’elle dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre dernier.
Employée dans un restaurant de la gare, cette dernière a été envoyée en recouvrement par sa tante et patronne, Anta K. À son retour, l’adolescente présentait une mine déconfite. Elle paraissait mal en point. Invitée à s’expliquer par la restauratrice en chef, elle déclare avoir croisé le chemin du policier en question, qui l’aurait conduite au poste et aurait entretenu des relations sexuelles avec elle sous la menace d’une cravache.
D’après L’Observateur, qui relate cette affaire dans son édition de ce vendredi, Anta K. est automatiquement allée raconter l’histoire de sa nièce au chef du détachement de la Compagnie de surveillance et d’intervention (CSI) de la polie, supérieur hiérarchique du mis en cause. Le lendemain, elle dépose une plainte au commissariat de Pikine.
D’après le journal, juste après l’éclatement de l’affaire, le policier en question avait disparu de la gare. Il se rendra néanmoins au commissariat de police, accompagné de son supérieur. Face aux enquêteurs, il nie les faits qui lui sont reprochés et désigne la fille comme coupable dans cette affaire.
En effet, le policier affirme avoir surpris P. B en pleins ébats sexuels avec un inconnu derrière un bus en stationnement. D’après son récit, ce dernier a pris la fuite lorsqu’il a pris le couple la main dans le sac. C’est ainsi qu’il aurait conduit la fille au poste et a confisqué son téléphone qu’il remettra finalement à quelqu’un qui s’est présenté comme le frère de son accusatrice.
En attendant le rapport médical consécutif à l’examen gynécologique de la victime présumée, deux questions se posent. Pourquoi le policier n’a pas informé son supérieur de son intervention ? Le mis en cause reconnaît avoir manqué à ce devoir-là. En plus, pourquoi l’arrestation de P. B n’a pas été consignée dans la main courante ?
Le commissariat de Pikine poursuit son enquête.
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