Le 8 mars : les droits de la femme sont célébrés dans le monde entier. Cette journée spécialement dédiée à la femme est souvent l’occasion pour mettre en valeur de braves dames par leur profession, leur parcours ou leur statut.
Cette année, nous allons nous intéresser au quotidien des femmes au foyer. Ces dames qui n’ont pas eu la chance d’embrasser le milieu professionnel pour diverses raisons sont en réalité des lingères, des reines qui constituent les piliers de certaines familles.
Une femme, qu’elle soit directrice, vendeuse, commerçante, employer ou businesswomen occupe une place indéniable dans la société. Ce ne sont pas seulement les femmes actives dans le milieu professionnel qui constituent des références, nous avons également celles qu’on appelle les femmes au foyer. Ces mamans, qui par choix ou contrainte restent à la maison pour s’occuper des enfants et de leur foyer, méritent d’être célébrées.
Actuellement, les femmes sont présentes dans presque tous les secteurs d’activités. Que ça soit dans le milieu professionnel ou informel, elles cherchent à gagner dignement leur vie pour une indépendance financière. C’est d’ailleurs le souhait de tout individu.
Mais pour nos « Linguères du jour », la vie en a décidé autrement. Nogaye, Penda et Rama (noms d’emprunts) sont toutes de jeunes mamans ayant eu un cursus scolaire normal. Mais aujourd’hui elles restent dans leur foyer pour s’occuper des enfants et des tâches ménagères.
Ce qui est un choix pour Rama. La « Linguère » de 34 ans est maman de deux enfants. Depuis toute petite, elle rêvait de réussir dans le milieu de l’athlétisme. Mais pour des raisons familiales, elle a très tôt arrêté ses études avant de se marier en 2019. Depuis ce mariage, Rama n’a pratiqué aucune activité professionnelle. « J’ai décidé sur demande de mon mari de rester à la maison pour s’occuper de mes enfants. Pour moi, la principale richesse d’une mère est la réussite de ses enfants », confie-t-elle.
Mais pour nos « Linguères du jour », la vie en a décidé autrement. Nogaye, Penda et Rama (noms d’emprunts) sont toutes de jeunes mamans ayant eu un cursus scolaire normal. Mais aujourd’hui elles restent dans leur foyer pour s’occuper des enfants et des tâches ménagères.
Ce qui est un choix pour Rama. La « Linguère » de 34 ans est maman de deux enfants. Depuis toute petite, elle rêvait de réussir dans le milieu de l’athlétisme. Mais pour des raisons familiales, elle a très tôt arrêté ses études avant de se marier en 2019. Depuis ce mariage, Rama n’a pratiqué aucune activité professionnelle. « J’ai décidé sur demande de mon mari de rester à la maison pour s’occuper de mes enfants. Pour moi, la principale richesse d’une mère est la réussite de ses enfants », confie-t-elle.
On les classe souvent dans la catégorie des femmes inactives. Pourtant, ces dames travaillent à longueur de journée pour entretenir leur foyer. Entre le ménage, la préparation des repas, gérer les caprices des enfants, ces femmes vivent un quotidien infernal.
« Je vis dans une grande famille avec mes coépouses et mes belles sœurs. Tous les jours, nous les belles filles, nous nous occupons de l’entretien de la maison et nous préparons les repas à tour de rôle. Ce n’est pas une tâche facile surtout avec les enfants », raconte Penda.
« Comme toutes les femmes nous méritons d’être fêtées car nous participons à l’harmonie et le bien être de la famille », ajoute-t-elle, dans un éclat de rire. Toutefois, ces femmes sont conscientes de la précarité de la vie et de l’importance du travail. « Actuellement la vie est devenue très chère et les hommes ne peuvent plus subvenir aux besoins de toute la famille. C’est pourquoi, mon souhait le plus cher est de trouver du travail ou avoir une activité rentable qui me permettra d’avoir des rentrées d’argent », soutient Nogaye.
Un message pour les femmes
” Le 8 mars est une journée dédiée à la femme. Qu’importe son statut ou son travail, une femme mérite d’être honorée. A toutes les femmes au foyer, je les exhorte à chercher une activité pouvant leur apporter un épanouissement et une indépendance financière. Je suis très fière de voir des femmes réussir dans le milieu professionnel. Et cela me motive et me conscientise sur ma situation”, déclare Penda qui rêve d’exceller dans le milieu de la coiffure.
Rama qui dit s’épanouir dans sa vie de mère au foyer, exhorte les femmes à prendre soin de l’éducation de leur enfant : “Je ne regrette pas mon choix, car voir mes enfants grandir et pouvoir participer à leur éducation est mon plus grand bonheur”.
Selon elle, on peut bien rester à la maison et avoir une activité génératrice de revenus. “Aujourd’hui, avec le télétravail, les femmes peuvent travailler tout en gardant un œil sur la maison. De plus, on peut entreprendre une activité qui ne demande pas beaucoup de déplacement “, suggère-t-elle.
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.